Illustration vectorielle d'une femme écrivant avec un stylo, une bulle contenant le mot "italique" au-dessus d'elle.

Les pensées des personnages

Beaucoup d’auteurs utilisent l’italique pour marquer les pensées directes d’un personnage.

Qu’est-ce qu’il mijote, celui-là ?

C’est utile pour les différencier de la narration classique. Mais attention : inutile d’en abuser. Si ton récit est déjà à la première personne ou si la pensée est évidente dans le contexte, l’italique devient superflu.

Les titres d’œuvres

C’est la règle typographique la plus simple :

  • Les titres de livres : Les Misérables.
  • Les films : Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain.
  • Les journaux, magazines : Le Monde.

En revanche, pour les chapitres, les articles ou les chansons, on préfère les mettre entre guillemets français : « Ne me quitte pas ».

Les mots étrangers

Quand un mot n’appartient pas à la langue du texte, il passe en italique. C’est une façon de dire : attention, ce terme vient d’ailleurs.

Exemples :

  • karma, rendez-vous, fado.

Mais si le mot est entré dans le langage courant, plus besoin d’italique (ex : pizza, yoga).

Pour insister sur un mot

L’italique permet aussi de donner de l’importance à un mot, sans crier en majuscules ni alourdir le texte :

C’était vraiment une idée idiote.

Le piège ? Vouloir en mettre partout. Mieux vaut privilégier la fluidité.

Quand éviter l’italique ?

  • Pour de longs paragraphes : ça fatigue les yeux.
  • Pour remplacer des guillemets : ce n’est pas sa fonction.
  • Quand le contexte suffit à comprendre l’intention.

En bref :

L’italique est un outil subtil. Il attire le regard sans hurler. Il marque la différence, souligne sans peser. Le tout est de savoir quand s’arrêter.

Si tu as un doute : relis ton texte à voix haute. Si l’intonation naturelle met l’accent dessus, l’italique a sa place. Sinon, il vaut mieux s’en passer.