Cette section offre un glossaire complet des termes littéraires essentiels de A à Z. Elle sert de référence pour mieux comprendre le vocabulaire narratif. On y trouve des définitions simples et précises des notions clés, utiles pour enrichir la compréhension du récit et améliorer son écriture.
Adjuvant / Opposant
- L’adjuvant est une force, un personnage ou un élément narratif qui aide le protagoniste à atteindre son objectif.
- L’opposant est, au contraire, ce qui s’oppose à la réalisation de cet objectif.
- Ces deux fonctions, issues de l’analyse actantielle, structurent le rapport entre le héros et les forces qui conditionnent sa quête.
Anachronie
L’anachronie désigne toute rupture dans l’ordre chronologique du récit. Elle regroupe les procédés qui modifient la séquence naturelle des événements, en avançant ou en reculant dans le temps narratif. Cette notion permet de distinguer les retours en arrière (analepse) et les anticipations (prolepse).
Analepse (Flashback)
Une analepse, appelée aussi flashback, est un retour en arrière dans le récit. Elle interrompt le fil chronologique pour raconter un événement antérieur. Cette technique permet d’apporter des précisions, de développer un personnage ou d’éclairer la situation actuelle.
Antagoniste
L’antagoniste est le personnage qui s’oppose au protagoniste, c’est-à-dire au personnage principal de l’histoire. Ce n’est pas forcément un « méchant », mais plutôt quelqu’un (ou quelque chose) qui empêche le héros d’atteindre son but. Cela peut être une personne, un groupe, un système, une peur intérieure ou même un environnement. L’antagoniste crée des obstacles, met le doute, fait naître des tensions. C’est grâce à lui que le récit avance, que les choix deviennent difficiles, et que le protagoniste révèle qui il est vraiment.
Antihéros
L’antihéros est un personnage principal qui ne présente pas les qualités traditionnelles associées au héros. Il se caractérise par ses faiblesses, ses limites ou ses contradictions, mais demeure central dans le récit. Ce type de protagoniste offre une approche différente de la figure héroïque classique et enrichit la complexité narrative.
Archétype / Stéréotype / Trope
- Un archétype est un modèle universel de personnage ou de situation, présent dans de nombreuses cultures et récits.
- Un stéréotype est une représentation figée ou simplifiée, souvent réductrice, d’un type de personnage ou de comportement.
- Un trope désigne un motif narratif ou une convention récurrente que l’on retrouve dans différents récits et genres.
Arc narratif
L’arc narratif, c’est le chemin que suit un personnage au fil de l’histoire. C’est son évolution, ses changements, ses échecs, ses prises de conscience. On le voit au début avec ses défauts ou ses doutes, puis on le suit dans les épreuves, jusqu’à ce qu’il comprenne quelque chose ou devienne quelqu’un de différent. Ce parcours peut être positif (il grandit, apprend) ou négatif (il s’effondre, perd ce qu’il avait). L’arc narratif donne du relief au personnage, et rend son histoire plus vivante, plus humaine.
Atmosphère
L’atmosphère, c’est l’ambiance d’un récit. C’est ce que le lecteur ressent quand il lit une scène : la tension, la chaleur, la peur, le malaise ou le calme. Elle naît de petits détails (une lumière, un bruit, une odeur, un silence, une phrase courte) et donne une couleur particulière à chaque moment. L’atmosphère ne décrit pas seulement un lieu, elle fait sentir ce qui flotte dans l’air, ce que les personnages ne disent pas toujours, mais vivent intérieurement.
Cadre
Le cadre, c’est l’endroit et le moment où se déroule une histoire. C’est le décor général : un village abandonné, une grande ville, une forêt, un appartement… mais aussi l’époque, la saison, le climat. Le cadre donne une texture au récit, influence l’ambiance, et agit parfois sur les personnages eux-mêmes. Il peut être précis ou flou, réaliste ou inventé. Ce n’est pas juste un lieu, c’est l’environnement qui entoure l’action et qui colore chaque scène.
Chapitre
Un chapitre est une partie d’un livre. Il sert à organiser l’histoire, à marquer des étapes, des pauses, des changements de rythme ou de lieu. Chaque chapitre peut contenir une scène, plusieurs, ou même un seul moment fort. Il commence souvent par une nouvelle situation et se termine sur une tension, un doute ou une avancée. Cela aide le lecteur à suivre l’histoire sans se perdre, et à sentir le mouvement du récit. Un chapitre n’a pas besoin d’être long, mais il doit avoir un sens.
Cliffhanger (Suspense final)
Un cliffhanger est une situation de suspense placée en fin de chapitre, de scène ou d’épisode. Il laisse une action ou une révélation en suspens afin de donner envie de poursuivre la lecture. Cette technique crée une attente et incite à découvrir la suite du récit.
Climax
Le climax est le point culminant d’une intrigue. Il marque l’instant de tension maximale, où les enjeux atteignent leur intensité la plus forte. Cette étape centrale ou finale concentre le conflit principal et prépare la résolution. Sa fonction est d’apporter un sommet dramatique au récit.
Conflit
Le conflit, c’est ce qui crée la tension dans une histoire. C’est l’opposition entre ce qu’un personnage veut et ce qui l’en empêche. Ça peut venir d’un autre personnage, d’un événement, d’un souvenir, ou même de lui-même. Sans conflit, pas d’enjeu, pas de mouvement. Le conflit pousse les personnages à agir, à changer, à se dévoiler. Il peut être visible (comme une dispute) ou plus discret (comme un doute qui ronge). C’est lui qui donne du relief au récit.
Comparaison (Analogie, parfois appelée Similitude)
La comparaison est une figure de style qui rapproche deux éléments à partir d’un lien de ressemblance explicité par un outil comparatif. Elle permet de mettre en évidence une relation entre des réalités distinctes. L’analogie en est une forme élargie, qui souligne une correspondance plus générale.
Coup de théâtre (Twist)
Un coup de théâtre, souvent désigné par le terme anglais twist, est un retournement inattendu dans le déroulement du récit. Il modifie brusquement la compréhension de l’histoire ou la direction de l’intrigue. Son rôle est de maintenir l’attention et de créer un effet de surprise.
Déclencheur
Le déclencheur, c’est l’événement qui fait basculer l’histoire. Avant, tout est stable ou presque. Puis quelque chose arrive (un accident, une lettre, une rencontre) et le personnage principal ne peut plus revenir en arrière. Ce moment lance le récit, crée une tension, oblige à agir. Le déclencheur n’est pas forcément spectaculaire, mais il change la donne. Sans lui, il n’y a pas vraiment d’histoire à raconter.
Dénouement
Le dénouement est la phase finale d’un récit où les conflits trouvent leur issue. Il met fin aux tensions principales et apporte une conclusion logique à l’intrigue. Selon le choix narratif, il peut être heureux, tragique ou ouvert, mais il marque toujours l’aboutissement de l’histoire.
Dialogue
Le dialogue, c’est quand les personnages parlent entre eux. Ce sont leurs échanges, leurs mots, leurs silences aussi. Un bon dialogue ne sert pas juste à faire parler : il montre ce que les personnages pensent, ressentent, ou cachent. Il peut faire avancer l’histoire, créer de la tension, ou révéler une vérité. Les phrases doivent sonner juste, comme dans la vraie vie, sans en faire trop. Un dialogue réussi, c’est celui qu’on entend presque en lisant.
Diégèse
La diégèse désigne l’univers fictif construit par le récit. Elle englobe l’ensemble des personnages, des lieux et des événements qui appartiennent à l’histoire racontée. Tout élément mentionné par le narrateur appartient à la diégèse, qu’il soit directement décrit ou simplement évoqué.
Dilemme
Un dilemme, c’est quand un personnage doit choisir entre deux options difficiles. Il n’y a pas de bonne réponse. Chaque choix a un prix, une perte, un risque. Ce n’est pas juste un problème à résoudre, c’est un tiraillement. Le dilemme rend l’histoire plus humaine, plus tendue. Il révèle ce que le personnage a au fond de lui, ce qu’il est prêt à sacrifier ou à défendre. C’est souvent dans ces moments-là qu’il change, ou qu’il montre vraiment qui il est.
Ellipse
L’ellipse, c’est quand on saute un moment dans l’histoire. On ne raconte pas tout. On passe d’une scène à une autre, plus tard, plus loin, sans montrer ce qu’il y a entre les deux. Ça peut être une heure, un jour, des années. L’ellipse permet d’avancer plus vite, d’éviter les détails inutiles, ou de créer du mystère. Ce qui n’est pas dit peut parfois peser autant que ce qui est montré. C’est une façon de laisser de l’espace au lecteur.
Énigme
Une énigme, c’est une question sans réponse immédiate dans le récit. Quelque chose ne colle pas, reste flou ou incomplet : un objet trouvé, un comportement étrange, un secret. Le lecteur avance avec ce doute en tête. L’énigme pousse à chercher, à relire, à faire des liens. Elle peut être résolue à la fin, ou rester ouverte. Ce n’est pas forcément un mystère policier : c’est tout ce qui invite à comprendre ce qui se cache derrière les apparences.
Épilogue
L’épilogue, c’est ce qui vient après la fin de l’histoire. Une dernière page, un dernier regard. Il montre ce que deviennent les personnages, comment les choses se sont calmées, ou pas. C’est une manière de refermer doucement le récit, de laisser une trace. Parfois il répond à une question restée ouverte, parfois il installe un doute. L’épilogue n’est pas toujours nécessaire, mais quand il est bien placé, il prolonge l’effet de la dernière scène.
Exposition
L’exposition, c’est le début de l’histoire. C’est le moment où l’on découvre le cadre, les personnages, et leur situation de départ. Elle pose les bases sans tout dévoiler. Elle doit donner envie de continuer, sans ralentir. Une bonne exposition glisse les informations discrètement : à travers une scène, un geste, un dialogue. Elle installe un climat, mais garde du mystère. Ce n’est pas un résumé, c’est une mise en place vivante, juste avant que les choses ne basculent.
Figures de style
Les figures de style regroupent l’ensemble des procédés linguistiques qui modifient ou enrichissent l’expression. Elles servent à donner plus de force, de rythme ou de nuance au langage. En littérature, elles participent à la singularité d’un texte et à la variété des effets produits sur le lecteur.
Foreshadowing / Fusil de Tchekhov
Le foreshadowing est une technique narrative qui introduit discrètement des indices annonçant un événement futur. Le fusil de Tchekhov illustre ce principe en rappelant qu’un élément présenté doit trouver une utilité ultérieure dans le récit. Ces procédés créent une cohérence interne et renforcent la logique de la narration.
Genre
Le genre, c’est le type d’histoire qu’on raconte. Policier, fantastique, drame, horreur, romance, science-fiction… Chaque genre a ses codes, ses attentes, ses ambiances. Il aide à situer le récit, à donner une première idée de ce que le lecteur va vivre. Mais un genre n’est pas une case fermée : on peut les mélanger, les détourner, les casser. Ce qui compte, c’est de savoir ce qu’on veut raconter, et comment le genre peut renforcer ce qu’on veut faire sentir.
Intrigue
L’intrigue, c’est le fil de l’histoire. C’est ce qui arrive, dans quel ordre, et pourquoi. Elle commence souvent par un problème ou un besoin, puis avance par des choix, des obstacles, des surprises. Elle relie les scènes entre elles, donne une direction. L’intrigue peut être simple ou complexe, mais elle doit toujours garder le lecteur en mouvement, même doucement. Ce n’est pas juste ce qui se passe, c’est ce qui fait que l’on veut savoir ce qui va se passer ensuite.
Ironie
L’ironie, c’est quand il y a un décalage entre ce qu’on dit et ce qu’on pense, ou entre ce qu’on croit et ce qui arrive vraiment. Un personnage peut dire le contraire de ce qu’il pense, ou croire qu’il agit bien alors que le lecteur sait qu’il se trompe. L’ironie peut faire sourire, déranger, ou créer de la tension. Elle invite à lire entre les lignes. Ce n’est pas de la moquerie gratuite, c’est une manière de montrer que tout n’est jamais aussi simple qu’il n’y paraît.
Métaphore
La métaphore est une façon de dire quelque chose en parlant d’autre chose. Elle remplace une image directe par une image plus forte, plus suggestive. Elle crée un lien entre deux idées sans les comparer ouvertement. C’est un outil pour dire autrement, pour faire ressentir plus que montrer. Elle agit sur l’émotion, la sensation, en laissant une part au lecteur pour interpréter.
Monologue
Un monologue, c’est quand un personnage parle seul. Il pense à voix haute, se confie, questionne, ou tente d’y voir clair. Il n’attend pas de réponse. C’est un moment suspendu, plus intime, où l’on entre dans sa tête. Le monologue peut être calme ou agité, clair ou confus. Il révèle des choses que le personnage ne dirait pas autrement. Il permet au lecteur de s’approcher de lui, sans filtre.
Motivation / Enjeu / Besoin vs Désir
- La motivation est ce qui pousse un personnage à agir dans l’histoire.
- L’enjeu correspond à ce qui est en question ou à ce qui peut être gagné ou perdu au terme de l’action.
- Le désir exprime ce que le personnage croit vouloir, tandis que le besoin renvoie à ce qui lui est réellement nécessaire pour évoluer. Ces éléments structurent la cohérence dramatique et la progression psychologique d’un récit.
Narrateur
Le narrateur est l’instance qui raconte l’histoire. Il ne se confond pas forcément avec l’auteur. Sa position détermine le point de vue adopté, la quantité d’informations transmises et la relation instaurée avec le lecteur. Le choix du narrateur influence la perception et la portée du récit.
Narrateur autodiégétique
Le narrateur autodiégétique est une forme particulière de narrateur homodiégétique. Il raconte sa propre histoire en tant que personnage principal, en se plaçant au centre de la narration.
Narrateur hétérodiégétique
Le narrateur hétérodiégétique est extérieur à l’histoire qu’il relate. Il ne fait pas partie des personnages et reste une voix indépendante, qui présente les événements sans y participer directement.
Narrateur homodiégétique
Le narrateur homodiégétique raconte une histoire dans laquelle il est lui-même personnage. Sa présence à l’intérieur du récit établit un lien direct entre l’acte de narration et les événements vécus.
Nœud dramatique / Péripétie
Le nœud dramatique désigne l’ensemble des obstacles et tensions qui structurent le conflit central d’une intrigue. La péripétie correspond à un événement imprévu qui modifie la progression de l’action. Ces deux notions organisent le rythme dramatique et préparent l’évolution vers le point culminant et sa résolution.
Ordre / Durée / Fréquence
Ces catégories décrivent la relation entre le temps de l’histoire et le temps du récit.
Oxymore
Un oxymore, c’est quand deux mots opposés sont placés côte à côte. Leur contraste crée une tension, une surprise, ou un trouble. Ce mélange inattendu fait ressentir une idée complexe, difficile à dire autrement. L’oxymore ne cherche pas à être logique, mais à frapper l’esprit, à montrer qu’une chose peut contenir son contraire.
Parodie
Une parodie, c’est une imitation d’un style, d’un genre ou d’une œuvre, mais en exagérant certains traits pour faire sourire, réfléchir ou critiquer. Elle joue avec les codes connus, les détourne, les pousse à l’extrême. Ce n’est pas forcément méchant. Une bonne parodie connaît ce qu’elle imite, et s’en amuse avec justesse. Elle peut faire rire, mais elle peut aussi faire voir autrement.
Point de vue (Perspective, Focalisation)
Le point de vue, parfois appelé perspective ou focalisation, désigne la position adoptée pour raconter une histoire. Il définit ce que le narrateur perçoit, sait et transmet au lecteur. Le choix du point de vue influe directement sur la compréhension et l’effet produit par le récit.
Prologue
Le prologue, c’est une ouverture avant le début réel de l’histoire. Il pose une ambiance, une question, un souvenir, parfois un fait passé. Il n’explique pas tout, il intrigue. C’est un avant-goût, une porte entrouverte. Le prologue prépare le terrain, sans dévoiler la suite. Une fois lu, on entre dans le premier chapitre avec une sensation en plus.
Protagoniste
Le protagoniste, c’est le personnage principal de l’histoire. Celui qu’on suit, auquel on s’attache, qu’on voit évoluer. C’est autour de lui que tout se joue : les choix, les conflits, les changements. Il n’est pas toujours un héros. Il peut douter, se tromper, échouer. Ce qui compte, c’est que c’est à travers lui que l’histoire avance, que le lecteur entre dans le récit.
Réalisme
Le réalisme, c’est une manière d’écrire qui cherche à montrer la vie telle qu’elle est. Les lieux, les gestes, les émotions, tout paraît vrai, possible, ordinaire. Il n’y a pas de magie, pas d’exagération. Les personnages ressemblent à des gens qu’on pourrait croiser. Le réalisme ne cherche pas à faire rêver, mais à faire sentir le vrai, même dans ce qu’il a de dur, de banal ou de fragile.
Récit
Un récit, c’est une suite d’événements racontés dans un certain ordre. C’est une histoire qu’on déroule, avec un début, un milieu, une fin. Peu importe qu’elle soit vraie ou inventée : ce qui compte, c’est la manière dont elle est racontée. Le récit peut être court ou long, calme ou tendu. Il peut suivre un seul personnage ou plusieurs. C’est lui qui donne forme à ce que l’auteur veut transmettre.
Redondance
La redondance, c’est quand on dit plusieurs fois la même chose, sans que ce soit nécessaire. Cela alourdit le texte, casse le rythme, et peut fatiguer le lecteur. Elle peut venir d’un mot répété, d’une idée reprise trop vite, ou d’un détail qu’on explique alors qu’il est déjà clair. Éviter la redondance, c’est faire confiance à ce qui a déjà été dit, et à la lecture silencieuse de celui qui suit.
Résolution
La résolution est l’étape où le conflit principal trouve sa solution à la suite du point culminant de l’intrigue. Elle correspond au moment où les choix des personnages et les événements décisifs produisent leurs conséquences. Cette phase conduit naturellement vers le dénouement et donne au récit sa cohérence finale.
Révélation
La révélation est le moment où une information importante, jusque-là cachée, est dévoilée dans le récit. Elle modifie la compréhension de l’histoire ou des personnages et provoque un effet de découverte. Sa place dans la narration renforce la tension dramatique et prépare souvent un retournement ou une résolution.
Scène / Sommaire / Pause / Ellipse
Ces termes désignent les principales relations de rythme entre le temps du récit et le temps de l’histoire. La scène correspond à une équivalence approximative entre narration et durée des événements. Le sommaire condense une période en quelques lignes. La pause suspend l’action pour laisser place à une description ou un commentaire. L’ellipse omet une portion de l’histoire, en passant sous silence une durée plus ou moins longue.
Schéma actantiel (Greimas)
Le schéma actantiel, proposé par Algirdas Julien Greimas, décrit les fonctions fondamentales présentes dans tout récit. Il repose sur des rôles abstraits appelés actants, qui structurent la relation entre personnages et forces narratives. Ce modèle met en évidence les liens de quête, d’aide ou d’opposition qui organisent l’action.
Synopsis
Le synopsis, c’est le résumé d’une histoire, racontée de façon claire, du début à la fin. Il présente les personnages, le conflit, les étapes principales et la fin. Il n’entre pas dans les détails, mais donne une vue d’ensemble. C’est un outil pour expliquer ce qu’on veut raconter, souvent utilisé pour présenter un projet à un éditeur. Il doit être simple, fluide, sans effet de style, mais assez fort pour donner envie de lire le livre.
Transition
La transition, c’est le passage d’une scène à une autre, d’un lieu à un autre, ou d’une idée à la suivante. Elle permet de garder le fil du récit sans rupture. Une bonne transition est fluide : elle fait avancer l’histoire sans que le lecteur sente le changement. Elle peut être marquée par un geste, un silence, un changement de lumière ou simplement une phrase bien placée. Elle lie les morceaux du texte sans les coller.