Dépasser la peur des fautes : écrire avant tout
Un roman avec des fautes d’orthographe peut sembler impensable, mais ce blocage ne devrait jamais empêcher quiconque d’écrire. Le niveau de grammaire ne définit pas un auteur. Ce qui compte, c’est la force d’une idée, la sincérité d’une émotion, la présence d’un personnage. Tous les écrivains, même les plus reconnus, commettent des erreurs.
Ce qui fait la différence, c’est d’oser poser ses mots. Débloquer son envie d’écrire, c’est plus important que de corriger une virgule ou un accord. L’écriture commence avec un besoin de raconter, pas avec une règle grammaticale.
🟧 Astuce : gardez en tête que le premier jet n’est jamais parfait. Il libère. Il pose les bases. Les corrections viennent plus tard, avec du recul.
Écrire comme on parle : fluidité avant perfection
Un moyen simple pour contourner la peur des fautes, c’est de parler. Littéralement. Imaginez raconter votre histoire à un proche. Sans pression. Sans filtre. Ce ton spontané donne un rythme naturel au texte. Il rapproche de la vérité du récit.
🟧 Astuce : utilisez la dictée vocale (Google Docs, Microsoft Word, ou même des applications mobiles). Déclamez votre histoire. Le texte brut apparaîtra sous vos yeux. Vous corrigerez plus tard.
🟩 Conseil : si vous n’êtes pas à l’aise avec la dictée, enregistrez-vous lors d’une promenade. Parlez librement de vos idées. Ensuite, retranscrivez-les tranquillement.
Utiliser les bons outils pour progresser
Les fautes ne sont pas une fatalité. Aujourd’hui, les outils technologiques corrigent, expliquent et même enseignent. Ils ne remplacent pas la pratique, mais ils accompagnent chaque étape.
Outils recommandés :
- Grammalecte (LibreOffice, Firefox) : puissant, libre, complet.
- BonPatron : interface simple, parfait pour vérifier un texte ponctuel.
- Scribens : version gratuite efficace, avec explication des fautes.
🟩 Conseil : faites une vérification à la fin de chaque chapitre. Cela deviendra une habitude, un réflexe formateur.
🟪 Commentaire : l’objectif n’est pas de ne plus faire de fautes. L’objectif est de les voir, de les comprendre, puis de les corriger. Petit à petit.
Le premier jet : écrire sans se censurer
Le premier jet est une étape fondamentale. C’est là que l’histoire prend vie. Il faut bannir la censure interne. Ne vous arrêtez pas pour une faute ou un doute de style. Ce n’est pas le moment.
🟦 Information : les auteurs professionnels réécrivent souvent plusieurs fois. Le texte final est rarement proche du premier jet. Ce processus est normal.
🟧 Astuce : fixez-vous un objectif de pages ou de scènes, pas de qualité grammaticale. Écrire vite, ça empêche de trop penser. Et penser tue le premier jet.
🟩 Conseil : évitez de relire pendant l’écriture du premier jet. Attendez d’avoir une vue d’ensemble.
Relire, partager, progresser ensemble
Relire à voix haute est une méthode puissante. Elle met en lumière les maladresses, les répétitions, les longueurs. Vos oreilles captent ce que vos yeux ne perçoivent pas.
🟧 Astuce : prenez l’habitude de lire chaque chapitre une fois fini. C’est rapide et formateur.
Partager vos textes peut être intimidant. Mais c’est une étape clé. Rejoignez un groupe d’écriture, en ligne ou local. Sur Scribay ou Facebook, des auteurs comme vous lisent, conseillent, encouragent.
🟩 Conseil : ne demandez pas seulement une correction. Demandez un ressenti. Ce que le lecteur a compris, aimé ou pas. C’est aussi utile que la grammaire.
🟦 Information : progresser, ce n’est pas corriger un mot, c’est améliorer une voix. La vôtre.