Kevin Potier
Kevin Potier, écrivain français né en 1979 à Lille, publie en 2023 son premier roman, Le Marchand de Réalités.
Son écriture se situe au carrefour du réel et du fantastique, dans ces moments de bascule où tout peut changer en un instant.
Il ne cherche pas à livrer des vérités toutes faites. Il préfère donner à ressentir : une émotion, un frisson, une ambiance.
Ses histoires questionnent surtout ce qu’il reste quand les certitudes s’effritent et que les personnages sont confrontés à leurs zones d’ombre.
Aujourd’hui, il continue d’écrire, non pas par vocation précoce ou par recherche de gloire, mais parce que c’est devenu une respiration.
Pour lui, les mots sont une manière d’exprimer ce qui ne peut se dire autrement.

Le chemin vers l’écriture
Je n’ai pas grandi avec l’idée d’être écrivain. Enfant, je lisais beaucoup, mais jamais je n’ai imaginé que je pourrais un jour publier un livre. L’écriture est venue plus tard, comme un besoin vital, presque instinctif.
Au fil du temps, j’ai commencé à noircir des pages, sans plan, sans but précis, uniquement pour donner forme à ce qui me traversait.
Ces mots, bruts, m’offraient un espace où déposer ce que je ne savais pas exprimer autrement.
À 44 ans, j’ai décidé de franchir un cap : mener un projet d’écriture jusqu’au bout. Sans stratégie, j’ai envoyé mon manuscrit à quelques maisons d’édition. Sur sept envois, trois réponses positives sont revenues, et Le Marchand de Réalités a vu le jour.
Ce roman raconte l’histoire d’un homme capable de façonner la réalité selon ses désirs… mais aussi prisonnier de ses propres failles. C’est une métaphore de nos choix, entre ce qu’on croit être vrai et ce qu’on choisit de croire pour être rassuré.
Aujourd’hui et demain
Aujourd’hui, je poursuis mon travail d’écriture à mon rythme, sans pression extérieure. Écrire est devenu un besoin, une manière de respirer.
Chaque projet est une nouvelle exploration, une tentative de mettre en mots ce qui résiste à être dit.
Je n’ai pas de plan de carrière littéraire. Mon objectif n’est pas la célébrité, mais la sincérité. Ce qui compte, c’est de rester fidèle à cette voix intérieure qui pousse à écrire.
Demain, je continuerai à explorer ces mondes fragiles où le réel se fissure.
Si mes récits parviennent à toucher ne serait-ce qu’une personne, à l’émouvoir, la troubler ou la faire réfléchir, alors l’essentiel sera accompli.
Mon style littéraire
Je n’ai pas grandi avec l’idée d’être écrivain. Enfant, je lisais beaucoup, mais jamais je n’ai imaginé que je pourrais un jour publier un livre. L’écriture est venue plus tard, comme un besoin vital, presque instinctif.
Au fil du temps, j’ai commencé à noircir des pages, sans plan, sans but précis, uniquement pour donner forme à ce qui me traversait.
Ces mots, bruts, m’offraient un espace où déposer ce que je ne savais pas exprimer autrement.
À 44 ans, j’ai décidé de franchir un cap : mener un projet d’écriture jusqu’au bout. Sans stratégie, j’ai envoyé mon manuscrit à quelques maisons d’édition. Sur sept envois, trois réponses positives sont revenues, et Le Marchand de Réalités a vu le jour.
Ce roman raconte l’histoire d’un homme capable de façonner la réalité selon ses désirs… mais aussi prisonnier de ses propres failles. C’est une métaphore de nos choix, entre ce qu’on croit être vrai et ce qu’on choisit de croire pour être rassuré.
Style normal
Claire attendait le bus. Il faisait froid. Elle regardait sa montre, s’impatientait. Un homme s’approcha. Enfin, le bus arriva.
Style réaliste
Claire attendait le bus 72 depuis dix minutes. Le vent mordait. 17h41. L’homme près d’elle fixait la route. Elle soupira.
Mon style
Le froid la traversait. Claire regardait sa montre, la rue. À côté, l’homme immobile. Le silence pesait. L’attente changeait.