L’antagoniste est le personnage qui s’oppose au protagoniste, c’est-à-dire au personnage principal de l’histoire. Ce n’est pas forcément un « méchant », mais plutôt quelqu’un (ou quelque chose) qui empêche le héros d’atteindre son but. Cela peut être une personne, un groupe, un système, une peur intérieure ou même un environnement. L’antagoniste crée des obstacles, met le doute, fait naître des tensions. C’est grâce à lui que le récit avance, que les choix deviennent difficiles, et que le protagoniste révèle qui il est vraiment.

L’arc narratif, c’est le chemin que suit un personnage au fil de l’histoire. C’est son évolution, ses changements, ses échecs, ses prises de conscience. On le voit au début avec ses défauts ou ses doutes, puis on le suit dans les épreuves, jusqu’à ce qu’il comprenne quelque chose ou devienne quelqu’un de différent. Ce parcours peut être positif (il grandit, apprend) ou négatif (il s’effondre, perd ce qu’il avait). L’arc narratif donne du relief au personnage, et rend son histoire plus vivante, plus humaine.

L’atmosphère, c’est l’ambiance d’un récit. C’est ce que le lecteur ressent quand il lit une scène : la tension, la chaleur, la peur, le malaise ou le calme. Elle naît de petits détails (une lumière, un bruit, une odeur, un silence, une phrase courte) et donne une couleur particulière à chaque moment. L’atmosphère ne décrit pas seulement un lieu, elle fait sentir ce qui flotte dans l’air, ce que les personnages ne disent pas toujours, mais vivent intérieurement.

Un chapitre est une partie d’un livre. Il sert à organiser l’histoire, à marquer des étapes, des pauses, des changements de rythme ou de lieu. Chaque chapitre peut contenir une scène, plusieurs, ou même un seul moment fort. Il commence souvent par une nouvelle situation et se termine sur une tension, un doute ou une avancée. Cela aide le lecteur à suivre l’histoire sans se perdre, et à sentir le mouvement du récit. Un chapitre n’a pas besoin d’être long, mais il doit avoir un sens.

Le climax, c’est le moment le plus tendu ou le plus fort d’une histoire. C’est là où tout se joue : le conflit principal atteint son sommet, les décisions deviennent urgentes, les conséquences inévitables. C’est souvent une scène de rupture, de confrontation ou de révélation. Après le climax, l’histoire commence à redescendre vers sa fin. C’est un point de bascule, un tournant que le lecteur attend sans toujours savoir quand il viendra.

Le déclencheur, c’est l’événement qui fait basculer l’histoire. Avant, tout est stable ou presque. Puis quelque chose arrive (un accident, une lettre, une rencontre) et le personnage principal ne peut plus revenir en arrière. Ce moment lance le récit, crée une tension, oblige à agir. Le déclencheur n’est pas forcément spectaculaire, mais il change la donne. Sans lui, il n’y a pas vraiment d’histoire à raconter.

Un dilemme, c’est quand un personnage doit choisir entre deux options difficiles. Il n’y a pas de bonne réponse. Chaque choix a un prix, une perte, un risque. Ce n’est pas juste un problème à résoudre, c’est un tiraillement. Le dilemme rend l’histoire plus humaine, plus tendue. Il révèle ce que le personnage a au fond de lui, ce qu’il est prêt à sacrifier ou à défendre. C’est souvent dans ces moments-là qu’il change, ou qu’il montre vraiment qui il est.

Un éditeur, c’est celui qui lit, choisit, accompagne et publie un livre. Il ou elle travaille dans une maison d’édition. Son rôle est de repérer les textes forts, de les améliorer avec l’auteur, puis de les faire connaître. Il relit, pose des questions, propose des coupes ou des ajustements. Il pense aussi à la couverture, au titre, à la sortie du livre. Un bon éditeur ne transforme pas un texte : il l’aide à devenir plus clair, plus juste, plus fidèle à ce qu’il veut dire.

Une énigme, c’est une question sans réponse immédiate dans le récit. Quelque chose ne colle pas, reste flou ou incomplet : un objet trouvé, un comportement étrange, un secret. Le lecteur avance avec ce doute en tête. L’énigme pousse à chercher, à relire, à faire des liens. Elle peut être résolue à la fin, ou rester ouverte. Ce n’est pas forcément un mystère policier : c’est tout ce qui invite à comprendre ce qui se cache derrière les apparences.

L’exposition, c’est le début de l’histoire. C’est le moment où l’on découvre le cadre, les personnages, et leur situation de départ. Elle pose les bases sans tout dévoiler. Elle doit donner envie de continuer, sans ralentir. Une bonne exposition glisse les informations discrètement : à travers une scène, un geste, un dialogue. Elle installe un climat, mais garde du mystère. Ce n’est pas un résumé, c’est une mise en place vivante, juste avant que les choses ne basculent.

Le genre, c’est le type d’histoire qu’on raconte. Policier, fantastique, drame, horreur, romance, science-fiction… Chaque genre a ses codes, ses attentes, ses ambiances. Il aide à situer le récit, à donner une première idée de ce que le lecteur va vivre. Mais un genre n’est pas une case fermée : on peut les mélanger, les détourner, les casser. Ce qui compte, c’est de savoir ce qu’on veut raconter, et comment le genre peut renforcer ce qu’on veut faire sentir.

L’ironie, c’est quand il y a un décalage entre ce qu’on dit et ce qu’on pense, ou entre ce qu’on croit et ce qui arrive vraiment. Un personnage peut dire le contraire de ce qu’il pense, ou croire qu’il agit bien alors que le lecteur sait qu’il se trompe. L’ironie peut faire sourire, déranger, ou créer de la tension. Elle invite à lire entre les lignes. Ce n’est pas de la moquerie gratuite, c’est une manière de montrer que tout n’est jamais aussi simple qu’il n’y paraît.

La métaphore est une façon de dire quelque chose en parlant d’autre chose. Elle remplace une image directe par une image plus forte, plus suggestive. Elle crée un lien entre deux idées sans les comparer ouvertement. C’est un outil pour dire autrement, pour faire ressentir plus que montrer. Elle agit sur l’émotion, la sensation, en laissant une part au lecteur pour interpréter.

Le narrateur, c’est la voix qui raconte l’histoire. Ce n’est pas toujours l’auteur, ni forcément un personnage. Il peut être dans le récit, ou en dehors, savoir tout ou juste une partie. Le narrateur choisit ce qu’on voit, ce qu’on sait, et comment on le découvre. Il guide le lecteur, pose le ton, installe le rythme. Son regard façonne le récit, même s’il reste discret. Tout passe par lui, même le silence.

Une parodie, c’est une imitation d’un style, d’un genre ou d’une œuvre, mais en exagérant certains traits pour faire sourire, réfléchir ou critiquer. Elle joue avec les codes connus, les détourne, les pousse à l’extrême. Ce n’est pas forcément méchant. Une bonne parodie connaît ce qu’elle imite, et s’en amuse avec justesse. Elle peut faire rire, mais elle peut aussi faire voir autrement.

Le plagiat, c’est quand on copie le travail d’un autre sans le dire. Cela peut être un texte, une idée, une phrase ou même une structure. C’est faire passer pour sien ce qui ne l’est pas. Le plagiat n’est pas une inspiration ni un hommage : c’est une reprise cachée. En écriture, c’est grave, car cela vole le travail et la voix de quelqu’un d’autre. Écrire, c’est chercher sa propre manière de dire.

Le prologue, c’est une ouverture avant le début réel de l’histoire. Il pose une ambiance, une question, un souvenir, parfois un fait passé. Il n’explique pas tout, il intrigue. C’est un avant-goût, une porte entrouverte. Le prologue prépare le terrain, sans dévoiler la suite. Une fois lu, on entre dans le premier chapitre avec une sensation en plus.

Un récit, c’est une suite d’événements racontés dans un certain ordre. C’est une histoire qu’on déroule, avec un début, un milieu, une fin. Peu importe qu’elle soit vraie ou inventée : ce qui compte, c’est la manière dont elle est racontée. Le récit peut être court ou long, calme ou tendu. Il peut suivre un seul personnage ou plusieurs. C’est lui qui donne forme à ce que l’auteur veut transmettre.

Une révélation, c’est un moment où quelque chose d’important devient clair. Un secret, une vérité, un détail oublié qui change la lecture de l’histoire. Elle peut surprendre, confirmer un doute ou retourner une situation. Ce n’est pas forcément brutal. Parfois, une simple phrase suffit. Une bonne révélation ne sort pas de nulle part : elle éclaire ce qui était déjà là, sans qu’on l’ait vu.

Le synopsis, c’est le résumé d’une histoire, racontée de façon claire, du début à la fin. Il présente les personnages, le conflit, les étapes principales et la fin. Il n’entre pas dans les détails, mais donne une vue d’ensemble. C’est un outil pour expliquer ce qu’on veut raconter, souvent utilisé pour présenter un projet à un éditeur. Il doit être simple, fluide, sans effet de style, mais assez fort pour donner envie de lire le livre.

Un twist, c’est un retournement de situation. Quelque chose change brusquement : une vérité tombe, un personnage trahit, un fait caché refait surface. Cela surprend le lecteur et oblige à voir l’histoire autrement. Le twist ne doit pas venir de nulle part. Il fonctionne bien quand il était possible de le deviner, mais qu’on ne l’a pas vu venir. Il relance le récit, ou en révèle le vrai sens.