Elle arrive sans prévenir. Tu t’installes, l’écran est allumé, les doigts prêts à danser sur le clavier. Et rien. Pas une phrase. Pas même un mot. Le vide.

🟪 Commentaire : Reconnaitre que la page blanche est normale, c’est déjà commencer à l’apprivoiser. En prendre conscience soulage. Cela crée une distance, une respiration.

Laisser couler l’écriture sans pression

Tu n’as pas d’idées ? Écris quand même. Écris n’importe quoi. Une ode au silence, la liste des objets sur ton bureau, la météo de demain avec une voix de présentateur enthousiaste. Peu importe.

Le mouvement prime sur le sens. L’écriture n’a pas toujours besoin de direction. Elle a besoin d’élan. C’est lui qui dénoue les tensions, qui réveille l’instinct. L’important, ce n’est pas ce que tu écris, c’est que tu écris.

🟩 Conseil : Mets un minuteur sur 10 minutes. Écris sans t’arrêter, même si c’est vide ou confus. Ne relis pas. Ne juge pas. Ce n’est pas fait pour être bon, c’est fait pour être écrit.

🟧 Astuce : Garde ce genre d’exercice en ouverture de session, comme un échauffement musculaire avant un effort. Ça débloque.

Tu peux réveiller tes idées sans douleur. Le jeu est une porte discrète vers la création. Une image piochée sur Internet, trois mots au hasard, un souvenir intense… Tout peut devenir point de départ.

🟧 Astuce : Crée-toi une boîte à idées : photos, phrases entendues, objets insolites. Quand tu bloques, pioche dedans.

Repenser l’angle, reprendre le contrôle

Tu tournes en rond ? Change de focale. Vois la scène avec d’autres yeux : ton personnage secondaire, ton antagoniste, ou même un témoin extérieur. Change aussi le ton : une tragédie racontée comme une farce absurde, ou l’inverse.

Ces bascules forcent à reconsidérer la matière brute de ton texte. Elles réinjectent de la surprise, pour toi d’abord, et donc pour le lecteur.

🟩 Conseil : Quand une scène s’épuise, réécris-la sous une forme radicalement différente. Même si ce n’est qu’un exercice, il y a toujours quelque chose à en tirer.

🟪 Commentaire : Ce changement de point de vue, c’est aussi une façon de retrouver ton propre regard sur ce que tu écris. Moins figé, plus vivant.

Le grand vide paralyse. Mais un petit pas, ça va. Puis un autre.

🟪 Commentaire : Accepter d’avancer petit à petit, c’est souvent la clef. Ce n’est pas moins ambitieux. C’est plus réaliste.

Sources d’inspiration supplémentaires